Comment bien référencer son site WordPress ?

Vous avez un site WordPress mais vous avez du mal à le rendre visible et à attirer du trafic dessus ?

Vous avez entendu parler du référencement naturel mais vous ne savez par où commencer ? Ou alors, vous avez déjà essayé d’appliquer certains concepts, mais sans résultats probants ?

Si vous êtes concerné par ces problématiques, alors je vous souhaite la bienvenue ici !

Dans cet article, je vais vous montrer exactement comment faire pour référencer votre site WordPress.

Mais avant de rentrer dans les concepts du référencement, il est primordial de définir ce qu’est un site bien référencé et de parler de ce que cela permet !

Qu’est ce qu’un site bien référencé sur les moteurs de recherche ? Et que cela permet ?

Nous utilisons tous les moteurs de recherche comme Google pour faire des recherches diverses et variées.

Pour faire simple, les sites bien référencés sont ceux qui apparaissent dans les premières positions, juste sous nos yeux !

Le fait d’arriver dans les premières positions des résultats a un impact direct sur la visibilité qu’obtient le site et sur le trafic qui en découle.

Le trafic étant le nombreux de personnes qui consultent un site sur une période donnée. Exemple : 5000 visiteurs / mois.

En effet, les résultats les plus haut sont directement dans le champ visuel des internautes, ce qui les rends mécaniquement plus visibles. Du fait de leur bonne visibilité, de nombreux internautes cliquent sur les premiers résultats.

A cela s’ajoute que les internautes savent que les premiers résultats proposés sont les plus à même de leur apporter une réponse pertinente vis à vis de leur recherche.

Pour illustrer cette explication, voilà la répartition approximative des taux de clics qu’obtiennent les sites en fonction de leur positionnement dans les résultats de recherche.

Les 3 premiers résultats qui apparaissent récoltent 75% des clics, puis les taux régressent ensuite très rapidement. Autant vous dire que les sites qui s’affichent en 2ème page ne sont quasiment pas consultés !

Pour que vous compreniez bien ce concept très important, je vais l’illustrer avec un exemple.

Ici je vais prendre l’exemple de la requête : « Comment faire un potager ? »

Une requête étant un mot clé ou une suite de mots clés qui traduisent une intention de recherche.

Grâce à cet outil d’analyse de mots clés, nous pouvons constater qu’environ 590 personnes saisissent cette requête tous les mois.

Le site gerbeau.com, en étant placé 1er sur cette requête récupère environ 31% des internautes qui font cette recherche. Soit un trafic d’environ 180 visiteurs / mois.

Vous allez me dire que ce n’est pas énorme… certes !

Mais un site internet peut se positionner sur une multitude de requêtes, et ainsi, accroitre son trafic.

Je vais plus rentrer dans le détail au cœur de cet article, mais la stratégie globale à suivre en référencement est la suivante :

  1. Identifier des requêtes qui sont saisies par l’audience que l’on souhaite toucher.
  2. Créer des contenus qui répondent de manière spécifique à ces requêtes (idéalement, 1 page par requête ciblée).
  3. Optimiser ces contenus pour qu’ils apparaissent dans les premières positions.

De manière générale, plus un site à de pages, plus il se positionne sur une multitude de requêtes, plus il gagne en visibilité et plus son trafic est important.

Ci-dessus, l’exemple du trafic obtenu sur différents articles de blog d’un site internet. C’est le cumul de toutes ces pages qui fait que ce site à un trafic important.

Maintenant que vous avez compris la philosophie globale à adopter pour référencer un site, nous allons désormais rentrer dans le détail en suivant ce plan :

👉 Partie 1 : Comment fonctionne un moteur de recherche ?

👉 Partie 2 : La stratégie à suivre pou bien référencer son site WordPress

👉 Partie 3 : Les optimisations SEO à faire sur WordPress

👉 Partie 4 : Le SEO off-site

Allez, c’est parti pour booster le référencement de votre site WordPress !

Partie 1 : Comment fonctionne un moteur de recherche ? (L’exemple de Google)

Pour être visible sur un moteur de recherche, il faut avant tout en comprendre son fonctionnement. Et c’est l’objet de cette première partie qui vous permettra de comprendre les tenants et aboutissants de la stratégie que je vais vous présenter.

Pour simplifier les explications, je ne parlerai que du moteur de recherche Google. Comme l’illustre le graphique ci-dessous, il est largement… mais vraiment largement… plus utilisé que ses concurrents :

Parts de marché des différents moteurs de recherche.

Je vous recommande donc de vous concentrer, en priorité, sur la compréhension du moteur de recherche Google.

Quand nous saisissons des « requêtes » (une suite de mots clés) dans la barre de recherche, Google nous affiche une suite de résultats. Ceux-ci sont triés par « pertinence ».

Google estime que le premier résultats qui apparaît et le plus à même de nous donner la réponse qui se cachait derrière notre intention de recherche.

Derrière cela se cache un processus en 3 étapes :

Etape n°1 : Google scanne le web en permanence pour savoir quelle page de quelle site contient quelle information. Cela s’appelle le « crawling ». (Des robots appelés crawlers explorent les pages).

Etape n°2 : Google met à jour son index (L’inventaire des pages web qu’il sera à même de proposer). Cette phase s’appelle l’indexation. (Nous y reviendrons plus tard).

Etape n°3 : Grace à un algorithme très complexe, il classe les pages contenues dans son index par ordre de pertinence, fonction des requêtes saisies par les utilisateurs.

Plaire à Google ou aux utilisateurs ? Que veut vraiment l’algorithme ?

Depuis sa création, Google n’a cessé d’évoluer. Mais toujours avec cette mission très simple à comprendre : « Apporter la réponse la plus pertinente à l’utilisateur ».

Si par le passé l’algorithme analysait principalement des critères très techniques pour classer le pages des sites. L’évolution ne cesse de tendre vers l’étude du comportement des humains qui consultent les contenus proposés.

Aujourd’hui des critères comme :

  • Le temps passé sur la page.
  • L’engagement de l’internaute sur la page.
  • La consultation de pages complémentaires.

Sont scrutés et permettent à Google de tirer des conclusion sur la façon dont les internautes (de vrais humains donc) réagissent aux contenus qu’ils consultent.

Certes il reste une part de technique à comprendre et à optimiser. Mais aujourd’hui encore, certains rédacteurs SEO se focalisent trop sur ces critères techniques et sur la compréhension de l’algorithme.

Algorithme dont les lois sont de plus en plus cachées par Google. Mais cela à surement un lien avec ce que je vais vous expliquer juste en dessous.

Le contenu est roi ! (Et la technique est secondaire…)

J’ai audité le site d’un psychologue. Il avait 0 connaissances en SEO, et pourtant, son site (grâce à des articles de blog) se positionnait très bien sur des mots clés intéressants pour son activité.

Bien qu’il ne soit pas expert en SEO, la qualité de ses contenus est très bonne. En effet, il est spécialiste des sujets de psychologie qu’il aborde.

Alors bien évidemment, des optimisation techniques ont permis d’améliorer certaines positions. Mais ce que je veux dire, c’est qu’un rédacteur spécialisé dans le SEO mais avec 0 connaissances en psychologie n’aurait jamais pu obtenir les résultats du psychologue !

Et cela semble s’expliquer par la mise à jour E.A.T !

E.A.T : La direction que prend Google

Le moteur de recherche veut, avant tout, mettre en avant des contenus issus de spécialistes des sujets abordés. Même si les optimisations SEO ne sont pas parfaites !

Les lettres E.A.T signifient :

  • Expertise
  • Authoritativeness
  • Trustworthiness

En français cela se traduit par : Expertise, Autorité et Confiance.

Autrement dit, Google se sent responsable de proposer des informations fiables à ses utilisateurs. L’analyse est donc de plus en plus poussée pour voir si la personne qui a créé le contenu proposée a réellement la compétence d’en parler.

Et cela prévaut pour les domaines qui touchent à la santé, à la juridiction et à la finance. Domaines ou de fausses informations peuvent avoir un impact négatif voir dangereux sur la vie des internautes.

Comment Google évalue l’expertise, l’autorité et la confiance ?

Cette mise à jour est relativement récente dans la vie de Google. Et il n’est pas facile d’avoir 100% de certitude sur les critères employés par Google pour établir l’E.A.T d’un site.

Mais dans les information qui circulent on peut trouver ces différents points.

Les contenus proposés doivent être de grande qualité et doivent traduire une expertise sur le sujet traité.

L’auteur du contenu doit être reconnu comme une personne compétente. Une présentation de l’auteur sur le site est bénéfique. Montrant son cursus dans le ou les domaines qu’il aborde.

Pour répondre à ce point, vous pouvez rédiger une page dédiée à votre présentation (une page à propos par exemple). Aussi, vous pouvez mettre une petite biographie personnelle sur chacun de vos articles de blog. En haut de l’article, en bas, ou dans la sidebar.

Enfin, Google peut chercher à valider les compétences et la réputation de cette personne consultant des sites tiers qui la cite.

Partie 2 : La stratégie à suivre pour bien référencer son site WordPress

Maintenant que nous avons vu les bases, voyons les actions que vous devrez suivre pour référencer votre site WordPress.

Trouver des mots clés qui ont du potentiel

Cette étape est incontournable ! Et pourtant, bon nombre l’ignorent et suppriment donc toutes leurs chances d’attirer des visiteurs sur leur site grâce au référencement.

Mais concrètement qu’est ce qu’un mot clé à potentiel ? Et bien, il y a 3 étapes importants à passer en revue.

Etape n°1 : Etudier le potentiel économique (vis à vis de votre site et/ou de votre activité)

Vous préférez avoir :

  • 10 000 touristes/mois sur votre site ?
  • ou 1000 prospects/mois, réellement prêts à acheter vos offres commerciales ?

Si vous pensez comme moi, que l’option 2 est la meilleure, voila le rôle de cette première étape.

La première chose à faire est donc d’identifier les requêtes qui pourront mener, de manière directe ou indirecte, à l’achat de vos offres.

Pour cela, il faut comprendre les intentions de recherches qui se cachent derrière les requêtes que saisissent les utilisateurs.

Mettons nous, pour l’exemple, dans la peau d’un prestataire qui propose des prestations de nettoyage de piscine.

Voila un comparatif entre requêtes sans et avec potentiel économique :

Requêtes sans potentiel économique
(vis à vis de cette activité professionnelle)
Requêtes avec potentiel économique
(vis à vis de cette activité professionnelle)
Entreprise d’installation de piscineEntreprise de nettoyage de piscine
Prestation réparation de piscinePrestation nettoyage piscine
Comment chauffer sa piscine ?Comment nettoyer sa piscine ?

Si toutes ces requêtes tournent autour de la thématique des piscines, seules celles de droite peuvent mener à l’achat d’une prestation de nettoyage de piscine.

Dans le dernier exemple : « comment nettoyer sa piscine » il s’agit d’une requête dont l’intention d’achat est indirecte. C’est à dire que l’internaute cherche probablement à nettoyer sa piscine lui même.

Mais si une offre commerciale intéressante lui est proposée, peut-être qu’il préfèrera passer par un prestataire.

Nous y reviendrons plus loin, mais ces requêtes sont de type « informationnelles » (l’internaute recherche initialement une information). Un article de blog qui décrit comment nettoyer sa piscine est un bon format pour y répondre !

Peut-être que ce que je viens de vous expliquer vous semble bête ou évident… mais croyez moi, beaucoup de personnes créent des contenus qui n’ont aucune chance de mener à l’achat des offres qu’ils proposent.

Etape n°2 : Vérifier les volumes de recherche

Une fois que vous avez identifiez les requêtes qui pourraient mener à l’achat de vos offres, la deuxième étape est de valider que ces requêtes sont suffisamment recherchées.

En effet, chaque requête rencontre un volume de recherche qui lui est propre.

Le volume de recherche d’une requête est le nombre d’internautes qui saisit cette requête sur une période donnée. En général, le volume de recherche est calculé sur 1 mois.

Voila l’exemple pour la requête : « garage automobile à Nantes »

Cette requête rencontre environ 720 recherches par mois. A savoir que les outils comme celui-ci donnent des indications de volume estimatives. Il ne faut pas prendre ces valeurs au pied de la lettre.

Néanmoins, il est important de vérifier que les requêtes que l’on vise sont suffisamment recherchés. Il ne sert à rien de se positionner sur une requête qui rencontre 0 recherches par mois. Vous n’en tirerez, évidemment, aucune visibilité et aucun trafic.

Voyons les outils que l’on peut utiliser pour savoir si une requête et recherchée et pour avoir une estimation de son volume de recherche.

Le système d’auto-complétion de Google

Quand on commence à saisir une requête dans Google, celui-ci nous propose des suggestions :

Google les affiche car elle sont régulièrement tapées dans la barre de recherche. Il propose ces suggestions régulièrement recherchées pour faciliter la vie des internautes.

Bien que cette solution n’indique pas le volume de recherche, elle est fiable et extrêmement simple d’usage !

Ubersuggest

La deuxième solution que je peux vous recommander est d’utiliser le logiciel en ligne « Ubersuggest ». Il suffit d’y saisir une requête puis l’application vous donnera des données importantes comme le volume de recherche ou la difficulté SEO (nous allons y revenir).

Le logiciel propose également des suggestion de mots clés et permet d’auditer le trafic des sites concurrents. Toutefois, les données disponibles ne sont pas toujours des plus fiables.

Le plan gratuit ne permet que de faire quelques recherches. Vous avez accès à plus de recherches et de fonctionnalités en passant sur les plans payants.

Semrush, Ahrefs, etc…

Si Uberuggest est un outil simple et abordable, il existe des outils plus haut de gamme et performants. Parmi ceux que je connais, je peux citer Semrush ou Ahrefs.

Ils ont certes, plus couteux, mais offrent une plus grande fiabilité dans les résultats annoncés. Nous reviendrons sur ces deux logiciels un peu plus bas dans cet article.

Etape n°3 : Analyser la concurrence

Pour espérer bien référencer son site sur les requêtes que l’on vise, l’analyse de la concurrence est une étape qui est primordiale.

En effet, sur certaines requêtes la concurrence est forte et il sera difficile de faire le poids face aux sites concurrents déjà présents.

Dans cette partie nous allons voir les critères qui font qu’il sera difficile de détrôner un site. Afin de réussir à détecter s’il sont atteignables, ou non !

Les critères de bon sens

Juste après, nous allons voir qu’il est possible d’utiliser des outils comme Ubersuggest ou Semrush pour analyser un site. Outils payants et pas forcément accessible, je vais vous montrer comment vous faire une idée du niveau d’un site sans les utiliser.

Aussi, il est intéressant de faire appel au bon sens et savoir à vu d’œil si un site sera détrônable ou non.

La première chose que je vous invite à faire est de saisir dans Google une requête sur laquelle vous aimeriez vous positionner. Puis de consulter les 5 à 10 premiers sites qui apparaissent dans les résultats.

Voila les critères à regarder pour émettre un premier jugement en quelques minutes :

  • Le contenu proposé sur la page répond t’il de manière pertinente à la requête saisie ?
  • Le contenu est-il suffisamment long pour traiter le sujet comme il se doit ?
  • Le contenu est-il intéressant et agréable à lire ?
  • La mise en page est elle bonne ?
  • La police est-elle suffisamment lisible ?
  • L’article a t’il été rédigé par un spécialiste du sujet abordé ?
  • Le site est il spécialisé dans la thématique abordée ?
  • Le site fait il figure d’autorité dans cette thématique ?
  • Le site est il en place depuis plusieurs années ?

Si vous répondez à la plupart des ces points par « NON », alors vous avez vos chances pour vous positionner.

Exemple : Si le premier site qui apparaît à un contenu de 500 mots complètement hors sujet, traité par le premier venu et dont le site n’est pas spécialiste de la thématique, alors vous avez largement vos chances. Encore plus si la mise en page est mauvaise et la lecture désagréable !

En revanche, si vous pouvez souvent répondre à ces points par « OUI », les choses vont se corser.

Imaginez que vous trouvez un article rédigé par un spécialiste de la thématique. Avec un contenu très qualitatif avec une bonne mise en forme. Qu’en plus de cela, le site est ancien et fait figure d’autorité dans la thématique…

Il sera préférable, pour le moment de se tourner vers des requêtes à plus faible concurrence.

Les critères purement techniques

Si la liste que je vous ai proposé permet d’analyser la partie visible de l’iceberg, d’autres critères purement techniques permettent d’en savoir plus sur le niveau de concurrence d’un site.

Pour accéder à ces données, il va falloir utiliser des outils comme Ubersugest, Semrush ou Ahrefs.

Les deux derniers cités permettant de faire des études SEO très poussées. Ces outils permettent clairement de faire une étude de marché et d’analyser les entrailles des sites concurrents !

Pour vous donner une idée, voila les fonctionnalités que propose Semrush :

Quelle stratégie adopter face à la concurrence ?

Bien référencer son site WordPress sera un travail de fond à mener sur du long terme. Je ne dis pas qu’il est impossible de passer devant des sites d’autorité. C’est simplement qu’il faut y aller petit à petit et qu’il va falloir, entre guillemets, « faire ses preuves ».

Pour faire une métaphore, si vous vous lancez dans la course à pied, vous n’arriverez pas à courir 10km après quelques entrainements. Mais en étant régulier et progressif dans les séances ce résultats est atteignable en quelques mois.

En référencement, c’est un peu la même chose. Il ne faut pas s’attaquer à des objectifs trop grands dès le début.

Il est préférable de se positionner sur des requêtes à faible concurrence. Puis au fur et à mesure que votre site gagne en trafic et en autorité, de s’attaquer à des requêtes plus concurrentielles, et ainsi de suite.

Vous devez gagner la confiance de Google.

Courte traîne VS longue traîne

Quand on débute dans une stratégie de référencement, que notre site est récent et qu’il à peu d’autorité, la meilleure stratégie à suivre est de cibler des requêtes de longue traine.

Des requêtes de longue traîne sont des requêtes composées de 3/4 mots ou plus. Par comparaison aux requêtes de courte et de moyenne traîne :

Courte traîneMoyenne traîneLongue traîne
RepassageComment repasser ?Comment repasser une chemise en coton ?

Si les requêtes de longue traîne rencontrent des volumes de recherches beaucoup plus faible que celles de courte traîne, elles sont aussi beaucoup moins concurrentielles, et donc, plus facilement atteignables.

Aux avantages, on peut ajouter, qu’il existe une infinité de requêtes de longue traîne. Et en multipliant les positions de son site sur des requêtes de longue traîne, il est possible d’obtenir un trafic très conséquent.

Enfin, les internautes qui saisissent ce type de requêtes sont une idée précise de ce qu’elles veulent. Ainsi, il s’agit d’un public très qualifié auquel il sera facile d’aligner des contenus, puis éventuellement, des produits et des services qui répondent à leurs attentes.

Créer des contenus de qualité

Passons désormais à la création des contenus qui composeront votre site WordPress !

L’une des règles les plus important à suivre en SEO est la suivante :

1 requête ciblée = 1 page spécifique pour y répondre.

Quand un internaute saisit une requête, Google cherchera toujours à lui proposer une page qui traite directement de la requête visée. Afin de ne pas proposer un pavé qui traite 5 sujets différents.

Une fois que vous avez compris cette règle, pour chacune des requêtes que vous comptez cibler, il va falloir rédiger les contenus les plus qualitatifs que possible.

Et pour cela je vous invite à suivre une suite de « commandements » :

Les 6 commandements à respecter pour avoir des contenus qualitatifs

Ne connaissant pas la thématique que vous comptez aborder, il m’est impossible de vous donner des conseils personnalisés.

En revanche je vais vous donner des lignes directrices, applicable dans tous les cas de figures. Voila donc mes 6 commandements que je vous recommande de suivre.

1) A chaque type d’intention de recherche, son type de contenu

Il existe 2 grands types d’intention de recherche. Et il est important d’adapter le format de contenu que l’on propose fonction du type d’intention :

Type de requêteIntention de rechercheFormat de contenu à proposer
Requête transactionnelleL’internaute à l’intention d’acheter un produit ou un service.Une « page de vente » dédiée à la présentation du produit / service. Page qui permet l’achat ou la prise de contact avec le prestataire.
Requête informationnelleL’internaute recherche des informations sur un sujet. Cette recherche peut indirectement menée à l’achat d’un produit ou d’un service.Un « article de blog » qui répond à la question soulevée par la requête. Possibilité d’intégrer des liens qui dirigent vers des pages d’achat.
2) Adapter le contenu pour apporter la réponse la plus pertinente

Fonction de la requête que vous ciblez, essayez d’adapter au maximum le contenu que vous proposez pour apporter la réponse la plus pertinente.

Dans certains cas de figure la meilleure réponse est un contenu 100% textuel. Dans d’autres cas, des images ou des schémas complétés par des textes apporteront la réponse la plus efficace.

Enfin, parfois, il sera intéressant d’intégrer une vidéo ou plusieurs vidéos à des endroits précis de l’article.

Bref, ne soyez pas dogmatique et mettez vous dans la peau de l’internaute. Proposez lui le contenu qui lui apportera la réponse la plus pertinente, et ce, de manière efficace.

3) Rédiger le juste volume de mots

En théorie, il faudrait que le contenu proposé ait le « juste » nombre de mot pour répondre à l’intention de recherche. Les internautes cherchent à avoir rapidement leur réponse ou à apprendre rapidement un concept précis.

Dans les faits, il faut à minima 300 mots pour que Google commence a bien comprendre le sujet traité sur la page. Aussi, dans la pratique, la plupart des contenus qui se trouvent en première position font souvent 2000 mots ou plus.

Il faut trouver la bonne balance entre :

  • Couvrir suffisamment le sujet traité.
  • Ne pas faire décrocher les lecteurs avec un contenu trop long et ennuyeux.

Si le contenu nécessaire pour répondre à la requête est long, à vous de faire en sorte de le rendre intéressant, lisible et structuré.

4) Structurer son contenu

Google analyse la structure des contenus. Il regarde s’ils sont construits selon une trame qui aidera l’internaute à le digérer et à y trouver rapidement la réponse à sa ou ses questions.

Dans la pratique il s’agit de créer des contenus constitués d’un titre principal puis de titres secondaires et ainsi de suite. Afin de créer une construction logique avec des parties contenants des sous-parties, contenant elles-mêmes des sous-sous-parties, etc…

Sur le plan technique cela se traduit par l’intégration de balises titres, aussi appelées balises « Hn ».

Allant de H1 à H6, elles déterminent l’ordre d’importance du titre en question. Le H1 étant le titre principal (une page ne doit contenir qu’un seul H1). Puis la balises H2 à H6 sont dégressives en terme de hiérarchie.

Dans l’éditeur de texte Gutenberg de WordPress, voila comment s’attribue la balise sur un titre :

Et voila un exemple de structure sur un article de blog rédigé précédemment :

La visualisation permet de voir la structuration de l’article via les balises Hn. Cet article est construit selon une structure claire et hiérarchisée. Ainsi, Google voit que l’article est décomposé en parties organisées.

Cela facilite la compréhension pour l’algorithme. Mais surtout, cela facilite la lecture pour les internautes. Ce qui envoie de très bon signaux à Google !

Je vous recommande d’ailleurs de commencer la rédaction de vos articles en posant la structure.

Commencez par poser le titre, les sous-titre, et ainsi de suite. Vous n’aurez plus qu’a rentrer dans le détail pour chacune des parties. Cela rend la rédaction beaucoup plus facile !

5) optimiser la lisibilité du contenu

Comme nous l’avons vu plus haut, Google étude le comportement des utilisateurs sur les pages de votre site. Et pour donner envie aux internautes de lire vos articles et de rester sur votre site, il est très important de leur proposer des contenus bien lisibles.

Cela passe par :

  • Une police d’écriture lisible.
  • Une taille de police adaptée (que ce soit sur PC, tablette ou mobile).
  • Un bon contraste entre la couleur de l’écriture et la couleur de fond.
  • Une mise en page aérée composée de petits paragraphes.
  • Des visuels qui viennent compléter les écrits.
  • Une largeur de contenu pas trop large.
6) Optimiser les balises SEO

Toutes page web dispose de ces 3 éléments :

  • Un méta-titre
  • Une méta description
  • Une URL

Le méta-titre et la méta description sont les éléments qui apparaissent dans les résultats de recherche. Voila un exemple :

Le méta-titre doit inciter au clic. Ici le formule utilisée est plutôt bonne et adaptée à la requête visée ! Il ne doit pas faire plus de 60 caractères. Cette pratique évite que, comme ici, il soit tronqué.

La méta-description quant à elle doit permettre à l’internaute d’en savoir plus sur le contenu de la page. La aussi il est intéressant de trouver une formule qui donne envie de cliquer sur cet article plutôt qu’un autre.

Il est recommandé d’intégrer la requête ciblée dans cette description. Ainsi elle apparaîtra en gras, comme visible sur cet exemple. Cela la rend plus visible dans l’ensemble des résultats. Elle doit faire aux alentours de 150 caractères. Pour éviter, encore une fois, qu’elle soit tronquée.

Note : Google se permet désormais de remanier le méta-titre et la méta-description avec des phrases issues du contenu de la page. Cela pour les adapter à la requête de l’internaute.

L’URL est l’adresse web de la page :

Dans ce cas de figure, elle n’est pas très optimisée.

Il est préférable d’avoir des URL courtes et de n’utiliser que le minimum de mots nécessaires à la compréhension du sujet de la page. Tout cela en conservant les mots clés de la requête ciblée.

Ici il aurait été préférable d’avoir une URL de la forme :

lequipe.fr/Coaching/Fitness/Actualités/comment-ameliorer-cardio

Ces paramétrages ce font via l’extension Yoast SEO, que je vais présenter dans la partie qui suit.

Partie 3 : Les optimisations SEO à faire sur WordPress !

Jusqu’ici, nous avons vu que le contenu constituait le pilier principal d’une bonne stratégie de référencement.

Mais dans cette partie, nous allons voir comment maximiser vos résultats en s’intéressant à l’optimisation propre à votre site WordPress.

Car oui, certains critères techniques ont encore une importance dans le classement des pages d’un site dans les résultats de recherche.

Le choix du thème

Sur un site WordPress, le thème définit énormément de choses. Autant du côté des paramétrages propres au back office que sur l’aspect visuel de votre site internet.

Et ce thème est composé de lignes de code comme on peut le voir ci-dessous :

En référencement, la propreté et la simplicité du code du thème a une grande importance. Et ce sur 2 aspects principaux :

1) Faciliter le travail de crawling des moteurs de recherche

Un thème avec un code simple et bien conçu favorisera le travail des robots des moteurs de recherche dans leur travail d’exploration de votre site.

2) Avoir une vitesse de chargement rapide

Ensuite, un site doté d’un thème avec un code simple et bien optimisé, chargera plus rapidement. La vitesse de chargement est capitale quand on espère bien référencer son site WordPress.

Si les pages de votre site mettent trop de temps à charger, les internautes les quitteront avant même de les avoir consultées. Cela envoi des signaux très négatifs à Google, ce qui aura pour effet d’impacter négativement le référencement de votre site.

Quel thème choisir ?

Si vous lisez cet article, c’est que vous avez déjà surement un site en place qui a été construit avec son thème. Si c’est votre cas, je vous invite, en premier lieu à vous renseigner sur votre thème.

Regardez si ce thème à été conçu avec une optimisation pour le référencement. Si des utilisateurs donnent un retour sur les performances SEO du thème, etc…

Si le thème que vous avez est vraiment négatif pour le référencement, je vous invite à le remplacer. Je sais que la tâche n’est pas forcément facile, mais rien n’est impossible. J’ai fait ce travail pour le site d’un client et ce travail, a permis une augmentation du trafic.

A l’heure actuelle, je me suis penché et ai utilisé 2 thèmes qui ont de bonnes performances SEO. Il s’agit des thèmes :

  • Astra
  • Neve

En plus d’être rapides et optimisés pour le référencement, il sont simples à prendre en main. Ils ont tout deux un plan gratuit, puis des plans payants, qui donnent accès à plus de fonctionnalités.

Les extensions à utiliser pour optimiser le référencement de son site WordPress

Le thème constitue une bonne partie de l’optimisation technique de d’un site WordPress pour le référencement.

Mais nous allons voir qu’il est possible d’aller encore plus loin en installant quelques extensions spécifiques.

Les extensions sont des applications qui, une fois ajoutées à un site WordPress, lui ajoute des fonctionnalités spécifiques.

Extension d’optimisation SEO : Yoast SEO

Yoast est l’une des extensions les plus populaire pour optimiser le SEO d’un site WordPress. Je vous recommande vivement de l’installer.

Plus haut j’ai expliqué ce qu’était les balises méta-titre, méta-description et l’URL. Et bien Yoast vous permet une liberté totale dans leur édition. L’extension vous affiche même une prévisualisation du résultat qui apparaîtra sur Google.

Des indicateurs de couleur vous montrent également si les longueurs du méta-titre et de la méta-description sont bonnes.

Ce n’est pas tout puisque Yoast vous donne également un compte-rendu SEO de chacun de vos contenus. Voila l’exemple sur un article de blog.

Les recommandations sont toutefois très factuelles et pas forcément à prendre au pied de la lettre. Elle constituent toutefois une bonne ligne directrice.

Enfin, Yoast SEO permet de générer des sitemaps.

Un sitemap est un plan de l’architecture de votre site.

En leur possession, les moteurs de recherche auront un travail d’exploration facilité de votre site.

Extension de compression des images (et poids des ressources)

Un peu plus haut j’ai soulevé l’importance d’un site qui charge rapidement. Si un site est trop lent, les internautes le quittent avant de le consulter. Ce qui ruine son référencement.

Et en dehors du code du site, ce qui peut pénaliser la vitesse de chargement, c’est le poids des ressources. Lorsqu’on ajoute des images à une page, il faut être vigilant sur le poids de celles-ci.

En premier lieu, vous pouvez :

  • Utiliser des dimensions appropriées (limiter le nombre de pixels)
  • Optimiser le format d’enregistrement (Le .jpg étant plus léger que le .png)

Mais vous pouvez compléter ces optimisations en compressant les images de votre site. Et pour cela, des extensions existent comme EWWW Image Optimizer :

Cette extension vous permettra de compresser vos images pour gagner en vitesse de chargement.

Extension de mise en cache : WP Rocket

Autre optimisation majeure pour améliorer la vitesse de chargement de son site WordPress… Installer une extension de mise en cache.

Et pour cela, l’une des meilleure extension qui existe est WP Rocket :

La mise en cache permet d’accélérer la vitesse de chargement de votre site. En fait, elle consiste à enregistrer une partie des fichiers de votre site sur l’ordinateur de vos visiteurs. Ainsi la totalité du chargement ne se fait plus depuis le serveur de votre site mais depuis l’ordinateur de l’internaute.

Cette extension procède aussi à des optimisation du code de votre site pour qu’il soit exécuté plus rapidement.

Optimiser le référencement de son site WordPress avec le maillage interne et le concept des cocons sémantiques

Nous arrivons ici dans un concept assez avancé en termes d’optimisation SEO. Mais vous allez voir qu’il peut rapidement devenir passionnant !

La plupart des sites internet ou des blogs couvrent des niches.

Une niche étant un groupe de personnes ayant un intérêt commun pour quelque chose.

Exemple de niche : Les personnes qui font du vélo.

Niche qui se décompose en plusieurs sous niches :

  • Sous-niche 1 : Ceux qui font du vélo de route
  • Sous-niche 2 : Ceux qui font du VTT

La sous-niche du VTT étant elle aussi composée de plusieurs sous-sous-niches :

  • Ceux qui veulent préparer leur condition physique
  • Ceux qui cherchent des pièces pour leur VTT
  • Ceux qui cherchent des lieux pour faire du VTT
  • Et ainsi de suite…

Si vous avez un site dédié aux personnes qui font du vélo, il serait intéressant de réunir les contenus par niche, sous-niches, sous-sous-niches, etc… Et de créer des connexions logiques entre les contenus qui peuvent être complémentaires les uns aux autres.

En faisant ainsi, on optimise 2 aspects du référencement :

  • On facilite la navigation des robots qui crawlent les pages.
  • On facilite la navigation des internautes et on augmente leur engagement sur le site (nombre de pages visitées, temps passé sur le site, etc…)

Voila ce qu’est le concept des « cocons sémantiques ».

La sémantique signifie normalement l’étude du sens des mots. Ainsi, certains référenceurs regroupent les contenus par requêtes similaires. Mais en réalité, je ne pense pas que cela ai du sens.

Je pense qu’il faut aller dans le sens de l’utilisateur et se dire : « quel contenu pourrait être complémentaire à celui qu’il vient de lire ». Cela afin d’augmenter l’engagement et d’envoyer des signaux positifs à Google.

Les liens sortants

Juste au dessus, je vous ai montré comment créer des liens entre les pages de votre site. Mais il s’avère que Google apprécie que l’on mentionne d’autres site internet au sein de nos contenus.

Internet est un lieu d’échange et Google apprécie lorsque des ressources complémentaires sont citées. Bien que cela puisse avoir pour effet de diriger vos visiteurs vers d’autres site, cette pratique est bénéfique pour le référencement.

Vous pouvez cocher l’option « Ouvrir dans un nouvel onglet » lorsque vous configurez le lien. Côté internaute, le lien du site tiers s’ouvrira dans un nouvel onglet sans fermer votre page.

Faciliter l’indexation de son site WordPress

Voila un sujet un peu sensible quand on parle de référencement.

Au tout début de l’article, je vous ai parlé du processus qui se cachait derrière le fonctionnement d’un moteur de recherche comme Google.

En premier lieu, le crawling. Etape ou Google scanne le contenu de votre site internet. Puis ensuite l’indexation. C’est le moment ou le moteur de recherche fait rentrer dans son répertoire, l’une ou plusieurs des pages d’un site.

Tant que les pages de votre site ne sont pas indexées, vous n’avez aucune chance qu’elles apparaissent dans les résultats de recherche de Google. Cette étape est donc primordiale !

Les difficultés liées à l’indexation

Cette phase d’indexation peut mettre à rude épreuve votre patience. En effet, pour un site tout juste créé, il peut se passer plusieurs mois avant que Google en indexe les pages.

Et même les sites plus anciens ne sont parfois pas au bout de leurs pennes. Avec des pages qui ne sont pas systématiquement indexées. Ou alors avec un délai assez long.

Mais comment cela s’explique ?

Le budget crawl

Pour proposer les résultats les plus pertinent à ses utilisateurs, Google doit analyser chaque page de chaque site afin de savoir quelles informations s’y trouvent. Et c’est à ça que sert l’étape du « crawling ».

Mais Google est confronté à 2 problématiques concernant le crawling :

  • Le web est en constante expansion et le volume de pages à traiter est monstrueux.
  • Cela coute cher à Google en temps et en électricité de crawler toutes ces pages.

Afin de lutter contre ces problématiques, Google applique de plus en plus de mesures qui vont lui permettre d’optimiser l’étape de crawling afin de gagner du temps et de limiter ses dépenses.

Voyons de quelles mesures il s’agit :

La sandbox

En premier lieu, je me dois de vous parler de la sandbox, autrement dit, le bac à sable en français ! Si vous venez de créer votre site WordPress, il est fort probable que pour une durée de 4 à 6 mois, Google l’ignore purement et simplement…

En effet, tous les jours de nouveaux site internet sont créés. Mais combien d’entre eux vont réellement perdurer dans le temps ? Et combien d’entre eux vont être abandonnés / fermés par leur créateur dans les 6 mois qui suivent la création ?

Afin de ne pas perdre d’argent à crawler des sites qui fermeront sous quelques mois, Google décide d’ignorer les sites tout neufs. Pour cela, il les place dans la sandbox !

L’analyse pré-crawl

Filtre plus récent et sur lequel il n’est pas facile de trouver des informations précises, il semble que Google fasse désormais une préanalyse des pages qu’il doit crawler.

Ainsi, si le contenu proposé n’est pas suffisamment qualitatif, Google ne crawl pas la page ou reporte le crawling à plus tard, la repoussant dans sa liste d’attente.

Le budget alloué à votre site

Enfin, fonction de la nature, de l’autorité et de la crédibilité de votre site, Google lui allouera un budget crawl plus ou moins élevé.

Ainsi, un site réputé et qui publie des articles régulièrement sera plus souvent exploré qu’un site peu connu qui a un faible rythme de publication.

C’est de cette façon que les blogs de journaux reconnus ont des articles qui s’indexent en quelques minutes. Google connait leur autorité et sait qu’il doit indexer leurs contenus rapidement pour que les dernières news soient accessibles aux internautes de Google.

Quelques recommandations pour favoriser l’indexation de son site WordPress

Comme nous venons de le voir, l’indexation de son site n’est pas quelque chose qu’il faut prendre pour acquis. Je vous invite donc à suivre ces quelques recommandations pour améliorer l’indexation des pages de votre site.

Recommandation n°1 : Créer des contenus de haute qualité

Google étude de plus en plus le potentielle des nouvelles pages web. Il cherche à savoir si ça vaut vraiment le coup de l’indexer par rapport aux pages qui existent déjà vis à vis de la requête ciblée.

Je vous invite donc a créer des contenus qualitatifs qui ont une forte valeur ajoutée ! Il faut que Google se dise : « Il faut absolument que j’indexe cette page ! »

Recommandation n°2 : Etre prudent dans la création et la suppression de pages

Google n’aime pas le sites qui retournent leur veste. Ainsi, je vous recommande de créer des pages qui s’inscriront dans la durée. S’il voit que vous créez des pages puis que vous les supprimez peu de temps après, il jugera qu’indexer vos pages est une perte de temps et d’argent.

Recommandation n°3 : Utiliser la Google Search Console

La search console est un outil développé par Google pour :

  • Suivre le classement des pages du site.
  • Suivre les impressions et les clics générés les pages du site.
  • Mettre à disposition de Google le sitemap du site.
  • Proposer à Google les URL à indexer.
  • Suivre l’état d’indexation des pages des du site.

2 fonctionnalités vous permettront de faciliter l’indexation de votre site.

La première est de d’envoyer le sitemap de votre site à la Search Console :

Nous avons vu plus haut que le sitemap était généré via l’extension Yoast SEO. Mais en l’ajoutant à la Search Console, Google sera en sa possession, ce qui facilitera l’exploration de votre site.

Ensuite, je vous pouvez utiliser l’outil d’inspection de la Search Console. Il vous suffit de saisir l’url dans la barre de recherche qui se trouve en haut. Puis de cliquer sur demander une indexation :

Une fois la demande faîte, vous verrez ce message apparaître :

Pour suivre l’indexation de votre site, vous pourrez aller dans l’onglet « Couverture » de la Google search Console :

Une autre façon de voir si les pages de votre site sont indexées, c’est de saisir dans la barre de recherche de Google la commande suivante : site:votre-nom-de-domaine.com

Recommandation n°4 : Partager les nouvelles URL sur les réseaux sociaux

Un autre moyen de favoriser l’indexation de vos nouvelles pages est d’en partager le lien sur vos réseaux sociaux. En effet, si vous arriver à drainer du trafic sur une nouvelle page, Google verra qu’il s’y passe des choses et qu’il serait peut-être important qu’il l’indexe plus rapidement.

Cela créera aussi des backlinks vers votre site. Concept que nous allons découvrir tout de suite !

Partie 4 : Le SEO off-site

Jusqu’ici, nous avons passés en revue toutes les optimisations SEO dites « on-site », autrement dit : sur le site. Il s’agit du contenu, du thème de votre site, ses extensions, etc.

Mais l’autre pilier du SEO, c’est le « off-site ». Il s’agit des éléments qui contribuent au référencement d’un site, mais qui y sont extérieurs.

Et le off-site se définit principalement par les « backlinks » (liens entrants).

Un backlink est un lien hypertexte que fait un site tiers vers votre site internet.

Imaginez qu’un site A, dans l’un de ses contenus, appose l’URL d’une des pages d’un site B. Dans le principe, Google considèrera ce lien comme un signal positif. Le site A ayant « recommandé » le contenu du site B.

Aux yeux du moteur de recherche, un backlink renforce la réputation et l’autorité du site qui est recommandé. C’est comme si, dans la vraie vie, une personne tierce vous recommandait au près de quelqu’un.

Mais attention, de nombreux abus ayant eu lieu avec le backlinking, Google analyse désormais beaucoup de critères pour valider l’authenticité, la pertinence et la qualité d’un backlink.

Passez à l’action !

J’espère que cet article vous a plu et qu’il vous permettra de bien référencer votre site WordPress !

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